Ça tourne et tourne encore dans mon tétiot. Cela n’arrête pas ! Comment calmer mes pensées ?

J’en ai marre, elles m’épuisent. Ok Je prend une grande respiration et encore une, je recommence, c’est vrai que cela me calme un peu.... mais elles repartent vite, très vite, ces pensées sans queue ni tête.

J’ai essayé plein d’astuces, j’ai tenté de vivre le moment présent, la cohérence cardiaque, le sport, la marche. C’est vrai que tout cela fonctionne et m’aide à me détendre, mais j’ai trouvé un repère qui pour le moment me semble plus simple.

J’écoute mes pensées, si l’une d’entre elles me fait vibrer... c’est la bonne ! Si je me sens apaisée, souriante, légère, c’est une bonne pensée pour moi. Je la suis.

Si au contraire, je la sens négative, si mon cœur ne bondit pas de joie, je l’accueille, je l’écoute, j’en prends conscience de façon neutre, je la remercie et lui dit qu’elle peut passer son chemin, qu’elle ne m’est pas utile.

À force d’agir ainsi, mon cerveau s’est calmé, il m’envoie toujours des tas d’idées, mais c’est beaucoup moins brouillon là haut. Dès que mon cœur s’ouvre, dès que je souris, je sais que c’est la bonne pensée à suivre.

Être présent, à l’écoute de chaque instant et saisir l’idée, la pensée vibrante. Ne pas analyser : elle me fait chaud au cœur, j’y vais, je fonce.

J’ai l’impression que j’ai plein de bonnes idées à la minute, mais j’en chope très peu. Cette écoute n’est pas évidente pour moi, car dès que la bonne pensée se manifeste, une autre la couvre aussitôt. C’est un jeu, je vais à la pêche de celle qui me fera sourire, qui me donnera envie d’agir, de me mettre en mouvement.

Le cerveau est un muscle comme un autre, une invitation à lui donner une nouvelle routine. Plus je pense à jouer, plus je me sens sereine et apaisée quoiqu’il arrive à l’extérieur.

C’est ça qui est génial, tout peut s’écrouler, si j’arrive à écouter mes pensées et à chercher la bonne, j’obtiens le recul nécessaire sur ce qui m’entoure. Je suis en paix à l’intérieur !

Cela permet de vivre dans l’instant, dans la fluidité du moment, sans aucun souci de ce que j’ai vécu précédemment ou pourrait vivre plus tard, juste l’instant.

Gros bisous mes p'tits loups.

Syl