Pensez-vous que nos maladies soient liées à nos émotions ?

C’est une question qui me titille depuis bien longtemps, il y a quelques années lorsque le médecin ne trouvait pas la cause, il disait très facilement « c’est à cause du stress»  C’était pratique, cela englobait tout. Finalement il n'était pas loin de la réalité !

Je pense que c’est plus subtil que ça. J’ai visionné une vidéo d’un neurologue qui soigne ses patients en trouvant la cause émotionnelle primaire de la maladie, il étudie cela depuis 1985. J’ai entendu une interview qui m’a laissée sur ma faim mais qui m’a interpellée. Notre maladie serait symbolique, voilà pourquoi c’est compliqué. Vous déclenchez une maladie en 2000, une émotion cette année là vous ramène à une autre émotion que vous avez vécu bien avant celle-ci. Elle était si intense que vous avez fuit devant elle, vous l’avez enfouie, mais tant que vous n’y ferez pas face, elle sera là, discrète, prête à surgir.

Notre corps s’auto guéri, ça, nous le savons. Il n’a point besoin de médicaments pour soigner un rhume, une coupure, une fièvre etc, etc..dans ces cas précis, si nous prenons des médicaments c’est uniquement pour notre confort.

Alors pourquoi ne pourrait-il pas se guérir d’autres maladies ? Quand je peux le faire, j’évite d’ingurgiter des cachets, tant la liste des effets indésirables me laisse perplexe. J’ai donc mené mon enquête et découvert que 90% des maladies étaient générées par nos émotions… hum, intéressant, non ?

En 2010 j’ai commencé à souffrir de terribles impatiences au niveau des jambes, le traitement étant très lourd, le neurologue m’a conseillé d’attendre le plus longtemps possible avant d’opter pour le traitement.

Les symptômes s’aggravaient de jour en jour et la peur me saisie quand j’ai réalisé qu’il était impossible de continuer à vivre ainsi. Mon seul choix était de suivre ce traitement qui me permettrait d’avoir un sommeil réparateur, mais qui m’assurerait une vie difficile car il a pour principal défaut d’accentuer nos dépendances. J’ai une amie un peu dépensière qui en suivant ce traitement s’est endettée car elle n’avait plus aucun contrôle et achetait de façon compulsive, tout et n’importe quoi.

Mon second choix était de trouver un soin alternatif, j’ai passé des heures sur internet, j’ai lu beaucoup de livres qui traitaient de ce sujet, j’ai essayé l’homéopathie, l’acupuncture, les huiles essentielles, les recettes de grand-mère…pour finalement comprendre qu’il existait quelque chose de beaucoup plus simple.

Une nuit ou mes impatiences étaient extrêmement virulentes, j’ai constaté que dans le même temps, j’avais une idée qui passait et repassait en boucle dans ma tête alors qu’elle était insignifiante. Du genre, qu’il fallait que je me lève tôt pour chercher un colis alors que j’avais toute la journée pour le faire. Avec beaucoup de difficulté, je me suis recentrée, focalisée sur le moment présent, à savoir que j’était tranquillement dans mon lit et qu’il n’y avait aucune urgence…. Mes impatiences se sont arrêtées immédiatement.

J’ai compris que mes impatiences étaient liées à MON impatience. Une impatience sournoise car je suis une personne calme mais j’ai pu constater dans les jours suivants que j’avais beaucoup d’impatiences dans les petites choses de la vie.

En me ramenant au moment présent, le plus souvent possible dans la journée, mon corps s’auto guéri tranquillement !

Une autre fois, elles étaient liées à une émotion, un sentiment d'abandon était venu me titiller et je n'avais pas le courage de regarder ce problème en face. Dès que je l'ai fait, mes impatiences ont cessées ! Puis un souci que je n'avais pas réglé, dès que j'ai décroché le téléphone pour le résoudre, mes impatiences ont disparues.

Notre corps nous parle mais bien souvent nous ne l'écoutons pas. Le yoga m'aide en ce sens.

Bibi mes p'tits loups, belle journée à vous.

Syl