Le pardon est tout nouveau pour moi.
Pardonner me faisait sourire, je me disais, c’est bien beau une absolution, mais ce qui EST, restera ! La blessure est faite et pardonner ne l’effacera pas. Une image flottait dans mon esprit quand j’entendais parler de pardon, vous savez ? Celle de Fernandel dans Don Camillo.
Je trouvais cela un peu facile de pardonner et paff on passe à autre chose.
En fait, je n’avais rien compris.
Pardonner, aux autres, mais également à soi, me rend légère, me « débloque », atténue mes déchirements, me permet d’avancer, de tourner la page.
Je n’ai pas besoin d’aller taper sur l’épaule de celui qui m’a offensée, cela ajouterait de l’huile sur le feu. Non, je m’arrête un instant et je revis la situation. Je cherche pourquoi cette personne a agi de cette façon et pourquoi cela m’a meurtri. Je me demande en quoi je n’ai pas réagi comme il l’attendait.
Chaque fois, la blessure de l’abandon, de l’injustice, de l’humiliation, du rejet ou de la trahison se cache derrière tout ça. Ces déchirures existent chez l’autre, mais également chez moi . Je prends conscience que cette blessure aussi profonde soit elle, ne remet pas en cause l’amour que cette personne a pour moi. C’est juste un « épisode »de ma vie.
Quand je suis en mode PARDON, je comprends que la personne vit une souffrance qui s’est réveillée, elle a été blessée. Puis, j'affirme que je suis DESOLEE que les choses se soient passées ainsi, je demande PARDON pour cette situation, puis je la REMERCIE , car elle est mon miroir. Et enfin, je lui dis que JE L'AIME. Méthode Ho’oponopono façon Sylvie.
Nos blessures sont si bien enfouies au plus profond de nous qu’il arrive toujours un moment où l’autre met le doigt dessus ! Ce n’est ni sa faute ni la nôtre. Au contraire, cela nous permet de voir ce que nous avons de « coincer ».
Imaginez que vous vous entendiez super bien avec une personne et qu’un jour, elle émette un fort désaccord sur quelque chose qui vous a profondément blessé. Ce que vous attendez d’elle, à ce moment-là, c’est qu’elle vous comprenne et qu’elle vous soutienne. Mais c’est impossible puisqu’elle n’a pas du tout le même point de vue que vous. Vous vous sentez alors rejeté, cette blessure est si redoutable que vous n’êtes pas en mesure d’accepter cette opposition. Vous souffrez tellement que la seule option est de vous éloigner de cette personne et de la rejeter à votre tour. Nous sommes conditionnés (tant que cette plaie existe) et cette façon de réagir est inconsciente. Mais avec le temps, on s’aperçoit que notre mécanisme de défense se répète, encore et encore et nous blesse, encore et encore. Dès que j’ai pris conscience de cela, il m’a été facile de pardonner.
Quand j'en éprouve le besoin, je commence ma journée par cette pause, et tous les matins je m’y colle jusqu’à ne plus ressentir ce poids au fond de mon ventre.
Ce qui est amusant, c’est que...
Chaque fois, la personne en question me contacte quelque temps après et tout redevient fluide entre nous.
Mon « pardon » est loin de celui que je croyais connaître, mon « pardon » est mon véritable ami.
Bisous mes p’tits loups.
Syl
Derniers commentaires
OK Dany... je l'enlève !
pas d'onglet comment naviguer
Merci à vous également.
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