Accepter, accueillir la vie.
La philosophie de vie de ma belle-mère m’a appris, entre autres choses, l’ACCEPTATION.
Elle s’adaptait à tout et avec une immense joie. Elle trouvait très drôle de faire comme nous, et de se lever à midi où de faire un trajet de 3h en voiture, les pieds juchés sur des sacs car il n’y avait plus de place dans le véhicule et jamais, je ne l’ai entendue critiquer quoi que ce soit ou qui que ce soit. J’étais en admiration pour cela aussi. Elle aimait tout simplement, la VIE et le changement.
Il y a des situations qu’on ne peut pas changer et qui ne nous convienne pas. Mais le scénario peut être tout autre, selon nos réactions. Par exemple, un enfant vous déçoit en choisissant un emploi sans aucune sécurité, très mal payé et bien en dessous de ces capacités (et des études que vous avez payées :-) ou une compagne que vous n’appréciez pas…
Il faut savoir que dans les yeux de sa maman, on veut voir de la fierté, de la joie et surtout pas de déception. C’est vraiment éprouvant de ne pas combler les attentes de ses parents. On se sent mal, nulle, pas à la hauteur… (de LEURS espérances) et non des nôtres.
Enfant on fait tout pour plaire à papa, maman et lorsqu’on fait une bêtise, on craint de perdre leur l’amour. C’est une chose qu’on garde toujours au fond de soi.
Tout ça pour dire que capter la déconvenue de ses parents est douloureux. Or, votre enfant est déterminé…. Alors que faire ?
Selon mon expérience, la seule solution à adopter est l’ACCEPTATION.
Parfois on a l’impression de s’adapter, car on ne dit rien, mais au fond de soi, on ne s’adapte pas du tout, on n’ACCEPTE pas. Cette énergie est palpable.et crée des conflits.
Comment arriver à l’acceptation ? Peut-être, en s’intéressant vraiment à son nouveau métier, en lui posant des questions (sans arrière-pensée), en le laissant faire ses erreurs, en se disant qu’un jour où l’autre ses études lui serviront. En lui donnant des conseils, s’il est en demande. En faisant confiance à la vie. En se remettant en question. En acceptant que c’est SA vie et SES expériences, même si vous craigniez qu’elles soient douloureuses. Vous serez là pour le soutenir le moment venu, bien sûr, sans pensez « ah, je te l’avais bien dit » car cela serait la preuve que vous n’avez PAS accepté la situation. Chacun doit trouver sa propre technique.
Pourquoi, notre façon de vivre serait mieux que celle des autres ?
Pourquoi, nos choix seraient plus judicieux que les leurs ?
Pourquoi, nos enfants n’auraient pas le droit de prendre un chemin qui nous surprend et ne nous convient pas ?
Pourquoi sommes-nous toujours dans le contrôle alors qu’il est impossible de contrôler quoi que ce soit ?
Nous avons le choix de nos réactions, de nos émotions, de nos sentiments !
Nous avons le choix de changer ou pas !
Lorsqu’on arrive à ce sentiment d’ACCEPTATION, à se dire que la vie est JUSTE, tout est fluide et serein. Même le bus que vous ratez… si vous ouvrez les yeux, vous verrez qu’il y a une raison à cela ! Je vous parlerai également de l'acceptation de la maladie, de la douleur, de la mort d'un proche.
Magnifique ACCEPTATION à vous mes p’tits loups.
Bisous.
Syl
Marif
L'acceptation, un pas vers la sagesse?
C'est aussi accueillir ce qui arrive comme un enseignement perso destiné à notre évolution qui nous emmène vers d'autres voies pour notre plus grand bien.
Syl
Oui, ce fameux miroir, l'autre nous montre ce que nous avons à travailler...