Les vibrations de la terre nous secouent sacrément depuis ces dernières années.
Cela implique que beaucoup d’entre nous font un bilan de leur vie et ce n’est pas toujours agréable.
Pourquoi ? Parce qu’on ne s’aime pas assez… oui, oui, on ne s’aime pas suffisamment pour accepter nos failles.
Nous sommes tout à la fois, victimes, bourreaux et sauveurs, mais ça craint de regarder ça en face.
On refuse d'être victime de quoi que ce soit, car c’est une version négative de nous. On refuse d’être bourreau, car on est quelqu’un de gentil. Quant au sauveur… bah, y’a pas de mal à vouloir aider !
En fait, nous sommes effectivement victimes à certains moments et nous le sommes tous ; quand notre supérieur se défoule sur nous par exemple ou un client. Nous sommes tous également bourreaux, ne me dites pas que vous n’avez jamais déversé votre colère, ou rabaissé quelqu’un ? Quoi … je te l’ai déjà dit, t’as toujours pas compris ? Ou disputer votre gamin de manière disproportionnée ? Il nous reste le sauveur…qui n’a pas conseillé quelqu’un qui ne lui demandait rien ? Qui ne pense pas que sa façon de faire est la meilleure ?
On se reconnait tous, n’est-ce pas ? Normal, car nous avons tous, ces multiples facettes en nous. Pourtant cela ne nous empêche pas d’être quelqu’un de bien, de gentil, de généreux.
Le passé est le passé ! On peut l'explorer et se dire « OK là je n’étais pas cool », mais ce n’est qu’UN aspect de moi, un aspect que je n’aime pas, mais ce n’est pas MOI, c’est juste un petit moment dans ma vie où je réagis mal. Avoir de la compassion pour soi, de la bienveillance, ça fait du bien. Ensuite je me demande POURQUOI j’ai éprouvé le besoin de m'expliquer et je cherche la souffrance qui se cache derrière, j’en prends conscience. EX : je réponds trop vivement alors que ma tante me dit « oh bah tu n’es pas très courageuse sur ce coup-là » « Non ce n’est pas une histoire de courage et patati et patata » après on se sent un peu seul, car ce magnifique réquisitoire a jeté un froid sur notre discussion. En fait, quand j’étais môme, j’ai entendu « ha t’es fainéante, t’es molle, le courage et toi ça fait 2, etc.,etc.. »
Et voilà, c’est juste pour ça que j’ai répondu vivement, j’ai été piquée au vif.
J’en prends conscience et je constate que je ne suis pas fainéante, pour cela je me souviens de situations dans lesquelles il m'a fallu du courage. Je me fais des compliments, je reconnais cette qualité en moi et je me félicite. Oui, oui, il faut s’aimer !J’accueille aussi le fait de ne pas être parfaite. Néanmoins, je sais que la prochaine fois qu’on me reprochera de ne pas être courageuse, au fond de moi, j’aurai un grand sourire, car maintenant je sais.
D'autres fois, c'est un peu plus difficile, car la personne a raison et je dois ACCUEILLIR ce fait « OK je ne suis pas quelqu’un de courageux » j’ai la trouille, je n’ose pas, je n’ai pas envie….J’accepte de ne pas être parfaite ! Je regarde en face cette faille en moi et je l’accueille avec le plus de compassion et de bienveillance possible.
Je peux vous dire que la vie est beaucoup plus fluide, cool et belle.
Plein de BONHEUR :-) à vous.
Bisous, bisous mes p’tits loups.
Syl
Marif
Réaliser que quelque chose que nous n'aimons pas en nous n'est qu'une fascette de nous même , c'est tout bête mais c'est libérateur! Cela implique de nous aimer suffisamment pour s'en rendre compte.
Syl
Très libérateur, tu as raison ! Et nous avons de multiples facettes